La croisière s'amuse

J'ai bu deux mille gins-fizz, pour oublier ton nom.
Échouant saoul comme un coin, seul dans mon angle mort. 

Ce soir j'oublie les lois, qui sans cesse remplacent.  
Les ampoules au plafond, et au lit les les amants.

Le fracas comme une bise, dès demain sur mon front.
Me ramènera loin, de ces plages sans remords.   

Cette nuit laisse-moi, tituber de joie face.
Aux  bouteilles qui rendront, bleues mes lèvres et mes dents.

Au milieu de la frise, des naufrages et passions.
Je n'embrasserai rien, sauf des becs d'alcool fort. 
  
Tu peux prendre tout en toi, les nouveaux à ma place.
Je toucherai le fond, et ma bite en chantant.